RAMEUR, édition 2007

 
:: SOMMAIRE
 
  Mes randonnées 2006 en images (Pierre Courcelles)

  Dunkerque Perpignan (Serge D'agostino)

  Moi, le p'tit nouveau (Alain Delfosse)

  Là haut, tout là haut (Thérèse & Albert Devroux)

  L'année du dragon (Philippe Trauwaert)

  Bonheurs et motivations (Roland Defrise)

  En rêver et le vivre (Patrick Ruelles)

  Paris Nice (Philippe Dewispelaere)

 
 RETOUR

Dunkerque-Perpignan

réalisée par Jacky Lahaise et Serge D’Agostino du 23 au 27 mai 2006.


Comme pour le jour le plus long (ici ce sera la diagonale la plus longue…), nous scrutons la météo qui est exécrable dans le nord de la France, le vent de sud-ouest assez fort à fort (et même en tempête) ayant déjà découragé certains diagonalistes. Nous nous préparons au pire !


Les jours qui précèdent…

Premier jour : mardi



Départ de Dunkerque à 14h30.
Du soleil au rendez-vous mais toujours ce satané vent de sud-ouest que nous aurons de côté vu que nous nous dirigeons vers Albert en passant par Aire sur la Lys et Avesne-le-Comte. Arrivée vers 22h à Albert, logement à l’hôtel Snooker.
Nuit très agitée pour Serge qui n’arrive pas à fermer l’œil, d’autant plus que Jacky a la mauvaise idée de…ronfler !


Départ Dunkerque


Deuxième jour : mercredi



Départ à 5h 20 face au vent toujours, contrôle à Rosières en Santerre, passage par


Pierrefond (Château magnifique)


Villers Cotteret, La Ferté sur Jouarre (second contrôle) et là çà commence à se gâter : de longues lignes droites avec un vent de face qui nous retarde considérablement.
Dans certaines descentes, on se surprend à pédaler pour ne faire que du 20 km/h !!!
Nous arrivons donc à la tombée de la nuit (22h) à Bransle, avant Ferrières en Gatinais. Nous avons déjà 43 km de retard par rapport à notre feuille de route.
Logement sous le porche de l’église. Et de nouveau Serge qui ne dort pas à cause du clocher qui sonne toutes les demi-heures !!!

Troisième jour : jeudi



Départ à 5h sous la pluie et le vent qui continue de plus belle. La matinée sera dantesque et démoralisante à souhait. Ce n’est que passé la Loire à Chatillon/sur/Loire que l’on revoit le soleil et que l’on a l’impression que le vent se calme légèrement. Contrôle à Saint Satur.
Route très sympa (Allier et canal) jusqu’à Bourbon L’Archambault (contrôle) .
Là, c’est autre chose qui nous attend :


Sur l’Allier


les fameuses montagnes russes du Bourbonnais jusqu’à Gannat. Nous y arrivons à 22 h avec 80 km de retard. Nous aurions dû déjà être à Sauxillanges…Logement rustique sous le porche de la piscine du camping…
Nous faisons le point : la situation n’est pas brillante. D’autant que Jacky a déjà eu 3 fuites et que l’on a dû chercher un marchand de vélo, ce qui nous a aussi retardé d’au moins une heure au total.

Les cotes du Bourbonnais


Logement rustique


Les fuites


Que faire ? Nous optons alors pour un changement d’itinéraire, le cas étant pour nous de force majeure, comme on dit !

Quatrième jour : vendredi




...


Perrier


Départ à 5 h tout droit vers Clermont-Ferrand et Issoire, passage à Perrier et contrôle à Lempdes. Les gorges d’Alagnon nous reposent enfin un peu mais pas pour longtemps.
Le col de la Fageole nous attend, Saint-Flour et le viaduc de Garabit, les monts d’Aubrac, le col des Issartets et celui d’Engayresque entre Séverac le Château et Millau. Contrôle à Séverac et arrivée nocturne et tardive (22h30) à Aguessac, juste avant Millau. Nous avons toujours 85 km de retard sur l’horaire prévu. Là notre mental en prend un sacré coup, nous envisageons sérieusement l’échec. C’est alors que l’on envisage de jouer le tout pour le tout : passer la nuit sur le vélo et changer notre itinéraire final : passer par la N 9 plutôt que par les Corbières.


Vue de Fageole


Changement d’itinéraire

Cinquième jour : samedi



Lever à 1h15, départ à 2h pour notre dernier jour de diagonale. Le temps est enfin clément, on annonce 32° sur le Languedoc (Nous avions vu la météo la veille dans un « Routier » au contrôle de Séverac (Campagnac). Nous passons Millau, la grimpée du causse du Larzac et sa traversée de nuit sous les étoiles : magnifique et original. Nous passons un col (le Pas de l’Escalette) en dormant quasiment sur le vélo : une première pour nous. Nous arrivons à Le Caylar où nous découvrons jusqu’à Bédarieux une région inconnue pour nous et magnifique : Le Parc naturel régional du Haut Languedoc. Nous franchissons le col de la Baraque de Bral dans un semi-brouillard matinal. Passage et dernier contrôle à Bédarieux.. Là nous filons sur Béziers et


Mon ombre en Languedoc


L’incontournable N9. Nous pensions avoir enfin le vent dans le dos pour terminer. Bernique ! C’est un vent d’ouest assez fort qui nous contrarie encore, accompagné d’une température quasi-caniculaire ! Il ne manquait plus que cela.
Nous rejoignons Perpignan dans les temps. Ouf… ce ne fut pas sans mal !!!
Halte douche et repas à l’hôtel Pyrénées, habitué des diagonalistes.
Nous reprenons le train de nuit à 22h pour Paris.

On est enfin arrivés

Bilan



1240 km, un nombre d’heures de sommeil incalculable à récupérer, des ampoules au pied pour Serge (chaussures neuves trop grandes- erreur de jeunesse) mais la joie pour tous les 2 d’avoir vaincu Eole. Pour Jacky, c’était la onzième diagonale, sa plus dure ! Quant à Serge, c’était sa première, il a été servi… Jacky a eu 3 crevaisons et 2 éclatements de pneus, excusez du peu.
Serge a oublié de brancher son altimètre, dommage le dénivelé aurait été sans nul doute impressionnant.
Le comble : à l’heure où nous écrivons ces lignes (une semaine plus tard), il fait toujours aussi froid sur le Nord de la France mais le vent a changé, il est passé du sud-ouest au nord, le s….. !!!




Serge D’Agostino et Jacky Lahaise


Dunkerque (Jean Bart)

Perpignan (Le Castillet)
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