RAMEUR, édition 2007

 
:: SOMMAIRE
 
  Mes randonnées 2006 en images (Pierre Courcelles)

  Dunkerque Perpignan (Serge D'agostino)

  Moi, le p'tit nouveau (Alain Delfosse)

  Là haut, tout là haut (Thérèse & Albert Devroux)

  L'année du dragon (Philippe Trauwaert)

  Bonheurs et motivations (Roland Defrise)

  En rêver et le vivre (Patrick Ruelles)

  Paris Nice (Philippe Dewispelaere)

 
 RETOUR

L’année des Dragons


Mon agenda indique : samedi 11 novembre. Jour du souvenir. Il fait gris, il bruine. Pas un temps pour sortir. Profitons-en pour jeter un coup-d’œil rétrospectif sur cette année qui se tire.
Pour se remémorer les bons moments, les hauts-faits des copains, rien ne vaut la consultation de la rubrique « Ramdam » dans le bulletin du club.

Février





Le jour du 1er BPF, première sortie officielle de l’année, la présence d’une trentaine de Dragons augurait bien de la saison. Il y avait là plusieurs nouveaux, quelques revenants -tel Bernard D. qui avait trouvé ce jour-là quelques instants pour s’extraire de ses grands travaux. Il n’en trouvera plus d’autres !-, les habitués.
L’envie de rouler était grande, l’impression se confirmait les semaines suivantes. Il faut dire que la météo était des plus clémente. Cela ne durera pas.
Une nouvelle qui nous réjouit tombe à la fin du mois de février. Le jury du Trophée du Mérite Sportif Montois a distingué notre Président Jacques Demoulin. Son nom figure parmi les 5 Montois honorés d’une « Mention Spéciale du Jury ». Une nomination amplement méritée qui récompense tous ces kilomètres roulés par monts et par vaux, toutes ces années passées à animer le club, le faire grandir, l’amener à rouler loin, …et haut, …à faire de Mons-Chimay-Mons un événement incontournable. Bravo, Moulin ! Et merci ! Sans oublier bien sûr ton bras droit, Nina, l’Impératrice.



Printemps


Au cours du Printemps, on retrouve des Dragons au départ des Brevets traditionnels dans la région : le « circuit du Printemps »de Hornu, le « Brevet des Jonquilles » de Besonrieux, le « Bois de la Houppe » à Tournai, la « Forêt de Mormal » du C.A.S., à Marpent, Givry, Frameries, « la Tournaisienne », etc…On doit bien constater qu’hormis le « Rallye de la Ronde », organisé par Patrick Ruelle, où nous sommes 40 à rouler, le nombre de nos membres participants est assez inférieur aux années précédentes. Il est vrai que les conditions climatiques sont peu propices à la pratique du vélo.


Souvenons-nous de la sortie-club du 5 mars abrégée pour beaucoup par la tempête de neige qui nous tombe dessus du coté d’Obourg. 8 intrépides poursuivront cependant leur route, utilisant leur souffle de dragon pour faire fondre la poudreuse et rallumer le soleil. Et aussi les conditions « merdiques » des jours de Pâques ou de l’Ascension. Malheureux organisateurs d’Havré qui n’accueillirent ce jour là que 34 cyclos dont 9 des nôtres.


Heureusement nos organisations ont été relativement épargnées des intempéries –bien sûr le Bon Dieu est Montois- : « Sambre-et-Thure » a attiré 200 rouleurs, récompensés par …une fameuse averse. Et Mons-Chimay-Mons a vu 1649 vélos passer à la table de pointage de départ malgré le froid et quelques ondées.



Si ce printemps pourri en a découragé beaucoup, les plus mordus d’entre nous ne se sont pas laissés abattre. Plusieurs courageux n’hésitent pas à se lever tôt pour aller rouler des brevets plus costauds.
Sans vouloir snober les autres, nous ne pouvons citer tout le monde, épinglons :
la persévérance de Roland Defrise, le Raton, qui sur l’ensemble de la saison a participé à 13 cyclo-coteurs, atteignant un total de 54.439 m. de dénivellation ;
la présence régulière de Cécile et Alex sur leur nouveau tandem au départ de nombreux Brevets à Dénivellation ;
la ténacité de Guy Godfrind toujours partant pour les longues chevauchées ;
Gerda, Eric, Pierrot, Marcel Buffe, Jean Dauchot et d’autres ont aussi assuré une présence montoise dans ces épreuves classiques.





Jacky Lahaise a réussi sa traditionnelle Diagonale préparée par ses sorties très matinales en solo. Cette année, il s’est tapé les 1240 km de Dunkerque-Perpignan. Pas en solitaire cette fois. Il s’est trouvé un compagnon de virée en la personne de Serge D’Agostino. Lequel a survécu aux habitudes spartiates de Jacky et n’a pas été totalement dégoûté des grandes distances puisqu’il envisage sérieusement de participer au mythique Paris-Brest-Paris.





Fin mai

Plusieurs clubmen ont voulu profiter du congé de l’Ascension pour fuir ces draches nationales et découvrir d’autres régions plus accueillantes aux chevaliers de la route que nous sommes.
Le Vaucluse et son géant, le Ventoux, ont attiré Alex et Cécile -au fait le nouvel engin s’est-il mieux comporté que l’ancien ?- et aussi Robert qui a réussi à convaincre madame à s’y essayer et à réussir la grimpée. Six autres ont mis le cap sur Ermeldingen en Forêt Noire. Un chalet perdu dans la verdure devait constituer un endroit de rêve pour une mise au vert. Pas inutile pour rattraper les kilomètres perdus et se préparer aux festivités de la Ducasse. Mais voilà, là-bas, la pluie mouillait tout autant qu’ici !




Cette Ducasse constitue toujours un moment privilégié de notre année. 2006 n’a pas dérogé à la tradition : le jeudi, une soixantaine de membres se sont retrouvés pour le verre offert par le club. Des mauvaises langues diront qu’ils étaient plus nombreux que lors des sorties-vélo. C’est peut-être vrai que certains troquent plus souvent qu’autrefois leur bécane contre une moto, une paire de souliers de marche ou une canne-à-pêche. N’empêche, ils sont présents quand on a besoin d’eux. A Mons-Chimay-Mons par exemple. Et le principal, c’est qu’on se sente bien entre membres des D.A.M.

Eté

Il y avait des Dragons partout, partis découvrir de nouvelles régions.
L’Italie en a attiré plusieurs. Gerda et Eric participent à un voyage organisé dans les Dolomites. Notre couple-champion y prépare le reste de la saison sur des pentes mythiques tels le Stelvio et d’autres tel le Mortirolo (aux dires d’Eric, le col le plus dur qu’il ait jamais affronté).
Patrick Ruelle, qui ne peut oublier la légende merckxiste, escalade les Tre Cime di Lavaredo et se paie aussi les cols de Pordoi et de Sella.


Pascal Auquier sillonne le terrain d’entrainement de Paolo Bettini. Un terrain bénéfique : à voir la pêche dont ces 2 champions ont fait preuve par la suite. Un peu plus tard dans la saison, Philippe Mottoul retrouve des routes qu’il connaissait déjà du coté de Riccione.


Mais la France demeure quand même la destination la plus fréquentée.
Le Ventoux, après ses visiteurs de mai, se fait attaquer et vaincre par Jean Dauchot, par Corinne et Michel. Moulin reprend la route du Pays Basque pour approfondir les bonnes relations créées lors du voyage-club l’année dernière avec les gars de S.Pierre d’Irube. Il en profite pour escalader le col du Somport en compagnie du toubib Moreau et de ses collègues qui eux arpentent toujours les chemins de St-Jacques.



Serge D’Agostino, après un échauffement dans les Vosges, séjourne dans les Alpes et accroît son capital de 2.000 mètres, avec la Bonette comme point culminant. Pourquoi ne comptabilise-t-il pas ses cols et ne s’affilie-t-il pas aux « 100 Cols » ? L’Alsace a aussi attiré Philippe Mottoul ainsi que Guy Dupire qui assure la représentation du club à la Concentration des « 100 Colistes » au col de la Bagenelle.
Jacky Lahaise et Alain Hoyas descendent jusqu‘en Ardèche. L’utilisation d’une nouvelle selle laissera un cuisant souvenir au second nommé. Il sera incapable d’accompagner Jacky dans d’autres sorties effectuées dans cette belle région.
La France est la terre des cyclosportives. Et les Montois participants ne passent pas inaperçus. Le Raton accumule les lauriers en Savoie : le BCMF d’Annecy, la Reblochon notamment ; Gerda et Eric ailleurs : à l’Epervier, les 3 Ballons, etc .. . Chacun obtenant même une place sur le podium dans leur catégorie : Gerda aux 3 Ballons, Eric à la Stephen Roche. Mais, chut, ne le dites pas que je vous l’ai dit.
Pendant ce temps, les « ceusses » restés au pays, roulent, en fonction de leurs goûts, les brevets proposés par les clubs. En juillet sous la canicule, en août sous les averses.

Automne

Le mois de septembre marque le retour des sorties aux allures plus conviviales. Cette année encore, nous en avons connu quelques-unes.
A la date du 3, le C.A. avait proposé un déplacement en car à Saint-Omer pour y rouler « Vers le cap Gris-Nez ». Une organisation des plus sympathiques, proposant des parcours variés, dans une région que, forcément, nous connaissons moins bien. Malheureusement la proposition n’a pas rencontré le succès espéré. Il n’empêche, 9 intéressés se sont quand même regroupés pour sortir des sentiers battus.



La météo n’est pas très favorable. Aussi nos aventuriers vont limiter leurs ambitions à rouler le 75 km. 3 d’entr’eux souhaitant quand même voir le Cap Gris-Nez, se décident à parcourir le circuit le plus à l’Ouest. Ils sont bien inspirés puisqu’ils ont pu rouler dans de bonnes conditions. Ce n’est pas le cas de ceux restés à Saint-Omer. La pluie, le vent debout, et quelques jolies bosses rendent la première moitié du tracé des plus pénibles. N’est-ce pas Sébastien qui, au sommet d’un talus, est surpris par une rafale et se retrouve au fossé ? Par contre le retour vers Saint-Omer s’effectue grand plateau.
Une bonne douche, quelques verres pour désoiffer, comme l’aurait dit Hono, 2 choux comme prix et il est plus que temps pour dénicher une gargotte sur la Place. De quoi terminer la journée dans l’esprit « Dragons »
Ce jour-là, beaucoup d’autres –une trentaine- avaient largement contribué à la réussite de la journée du Télévie à Baudour.
A la fin du mois de septembre, un petit noyau s’est retrouvé à l’auberge de Poteaupré et s’est « lancé », à allure présidentielle, sur les routes de « la petite REF ». Que la Thiérache est belle sous le soleil d’automne. Et la « Chimay » gouleyante en fin de randonnée.
15 jours plus tard, le programme proposait « Mons-Rebaix-Mons ». Guidés par Marc Menu, 18 Dragons découvrent ou redécouvrent les petites routes du pays d’Ath. Avec la traversée privilégiée du domaine du collège de la Berlière, l’arrêt « tarte à-maton » de Mainvault, la halte tout aussi traditionnelle de l’étang de Jurbise puis la remontée de la rue de Nimy jusqu’à « No Maison », ce sont des moments pareils qui font apprécier le plaisir de rouler en club.



Fin de saison

Et comme les années précédentes, la saison cyclo se termine par la « Tatouille » : une journée de détente mêlant vélo, gueuleton, tourisme, cabaret(s). L’édition 2006 a été organisée de mains de maitres par Jean W. et Hervé. Destination : Knokke. Le car, le temps, le parcours, l’arrêt-estaminet à Sint-Kruis (Hollande) et sa Westmalle, le repas, les dérives,… tout fut conforme à l’attente des participants : 20 Dragons sur leurs vélos, une trentaine d’accompagnants.


















A ce rapide survol de l’année, je suppose que chacun des membres du club pourra y ajouter un souvenir plus personnel. J’espère pouvoir en lire quelques-uns dans les pages de ce « Rameur », question d’avoir de nouvelles idées de sorties pour l’année prochaine


PHILIPPE TW